Je ne sais pas ce que les gens qui veulent « dorénavant » être plus eux-mêmes pensent qu’ils ont été jusqu’à présent, mais je ne pense pas que c’était quelqu’un d’autre.
C’est une très bonne stratégie écoute, je suis certain que beaucoup de gens vont être tellement impressionnés par tous ces sommets que tu vises et atteins qu’ils vont oublier de regarder en arrière ce que tu essaies si fort de fuir comme ça. Peut-être même que tu vas finir toi-même par oublier. Mais je gagerais pas là-dessus personnellement.
On ne peut pas
ne pas
être sur le bon chemin
parce que notre vie,
c’est
le chemin.
Quand je pense à toute la peine qu’on se donne pour faire croire aux gens qu’ils leur manquent encore et toujours quelque chose et que cette chose se trouve dans un livre, une conférence, un podcast, une retraite, un voyage ou n’importe où ailleurs que déjà à l’intérieur d’eux, ça me fait de la peine. J’essaie pas de trop y penser en fait parce que j’aime pas ça qu’on essaie de convaincre l’infini qu’il est tout petit.
Peut-être que on peut les laisser avoir « tort » et protéger notre paix à la place de protéger notre ego.
On va se le dire, à force de faire semblant d’être quelqu’un que tu n’es même pas pour impressionner et obtenir la validation de personnes dont tu te fous complètement au fond, tu es devenu quelqu’un que tu ne reconnais même plus dans le miroir pis c’est pour ça que tu évites de plus en plus de regarder.
J’espère que tu as quelque part dans ta vie où tu peux dire même les choses qui ne se disent pas mais que tu as besoin de dire à quelqu’un.
Peut-être, au lieu de se traiter comme un serviteur paresseux ou un maître exigent, on devrait se traiter comme quelqu’un avec qui on doit négocier pour en arriver à une entente où toutes les parties y trouvent leur compte.
Arrête de continuellement t’abandonner s’il-te-plaît ok c’est tout merci de m’avoir écouté.
Tu sais, un jour on sera p’us là. Mais là on est encore là. J’pense que ça vaut la peine d’y penser un peu à ça quand même.
J’espère que tu as un endroit
dans ta vie où tu sens que
tu peux te permettre de laisser
complètement
tomber le masque.
Sans conséquences.
Peut-être
que on peut,
un peu plus souvent,
un peu plus abondamment,
un peu plus intentionnellement,
se la fermer un peu.
Pis juste être ici.
Leur avis sur nous est aussi utile à nous que le serait leur avis sur une autre chose qu’ils ne connaissent pas du tout et qui ne les concerne pas du tout.
Quand je me sens comme ça, comment est-ce que je me sens physiquement? Et quand je me sens comme ça physiquement, comment est-ce que je me sens émotionnellement? Et quand je me sens comme ça émotionnellement, quelles phrases est-ce que je me dis mentalement? Et quand je me dis ces phrases mentalement, qu’est-ce que je crois au fond face à la situation? Et quelle est la chronologie de tout ça je pense?
Le monde entier,
en ce moment,
c’est un moment
réservé à nous.
Les gens je pense ils sont tous beaucoup vraiment plus intelligents et ouverts et gentils et altruistes et beaux que ce qu’on essaie on dirait de nous faire croire.
Je pense que on a tous besoin d’un dimanche matin habillé en mou avec un café pis rien à faire d’autre que de se demander ce qu’on pourrait bien faire de notre matin pis rien trouver et finir par rien faire du tout finalement et être parfaitement content.
Pourquoi est-ce qu’on continue de faire semblant de vouloir des choses qu’on ne veut pas pour répondre à des attentes que personne n’a vraiment?
Un des grands deuils d’être un adulte, c’est qu’on ne pourra plus jamais se permettre le luxe d’attendre que la vie ne soit plus difficile—avant—de se donner la permission d’être heureux. Il faut l’être en même temps. Mais c’est ok.
La seule permission dont on a besoin pour changer, c’est la nôtre.
Ne laissons pas la transparence de l’air nous convaincre que on est tous séparés.
Pourquoi tout le monde est tout seul si on est tellement de gens tout autour? C’est quelque chose qui fait pas de sens même si pourtant on comprend parfaitement les raisons.
Beaucoup de choses plaisantes ont commencées à arriver dans ma vie quand j’ai arrêté de voir le bonheur comme un état—et commencé à le voir comme un verbe. Non plus comme quelque chose qui m’arrive, mais comme quelque chose que je fais.
Je pense que peut-être
on cherche un peu trop
à plaire à tout le monde.
Y compris
à nous.
Des fois c’est pas vrai que ça va nous rendre plus fort. Des fois ça nous rend plus faible aussi. Mais c’est juste grave si on a choisi de croire qu’être fort c’est mieux qu’être faible, et qu’il fallait être toujours dans le mieux.
Essayons de nous donner la permission d'être authentique même les fois où on pense que la situation ne le permet pas.
J'ai l'impression que souvent, quand on dit s'il-te-plaît, on ne pense pas vraiment s'il-te-plaît. On pense s'il-me-plaît. On pense même je-t'ordonne-de. Peut-être que on pourrait recommencer à penser s'il-te-plaît pour le vrai.
Si je crois que je mérite ou qu’on me doit des belles choses et de la gentillesse et qu’on me le donne, je dis enfin. Si je crois que je ne mérite et qu’on ne me doit rien du tout et qu’on me le donne malgré tout, je dis merci. Je préfère dire merci que enfin, et probablement que l’autre aussi.
On va se dire les vraies choses, c’est pas vraiment d’échouer qui fait peur, c’est de réussir. Échouer ça veut souvent dire que tout va rester pareil. Réussir, ça veut souvent dire que tout va changer.
Peut-être que, en ce moment, pendant un certain temps, le monde, il peut s’arranger tout seul sans toi. Mais je sais pas si c’est vrai aussi pour toi, sans toi.