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Tu t’essouffles depuis si longtemps maintenant pour des rêves qui ne sont même pas les tiens. Assez.

La chenille doit devenir un cocon pendant un temps pour devenir un papillon. Même si elle n’en a pas envie, elle n’a pas le choix. Peut-être que nous aussi.

Essaie de trouver un peu plus de temps dans ta vie pour t’imaginer à quoi ressemblerait l’accomplissement de tes rêves les plus fous.

Leur avis sur toi est aussi utile à toi que le serait leur avis sur une autre chose qu’ils ne connaissent pas du tout.

Quand j’entends un peu partout de penser davantage à moi, je me dis que ça semble plutôt ennuyeux et que je préfère penser à des beaux paysages.

Tu as reçu l’entièreté de ta valeur au moment où tu es venu au monde. D’un coup, comme ça, en échange de rien du tout.

Alors tu peux arrêter de la chercher partout maintenant. Tu ne la—trouveras—pas. Elle est déjà là.

Puisses-tu trouver quelque part dedans toi un quelque part où tu te sens chez toi.

Et quand tu l’auras trouvé, reste dedans, apprivoise-le, apprend-le par coeur, fais-en ton refuge contre les tempêtes de dehors.