Ils te comprennent pas vraiment. Ils peuvent pas. Ils le pourront jamais, t’sais. Pis c’est pas par manque de volonté de leur part, c’est qu’ils sont juste pas capable de te comprendre vraiment. C’est quelque chose comme un sentiment de profonde solitude qui nous prend quand on réalise que depuis toujours et pour tout le temps—on est la seule personne capable de comprendre ce que c’est, ce qu’on vit, ce qu’on veut, ce qu’on ressent vraiment. Il n’y a que nous. Mais c’est ok. C’est comme ça. C’est beau, aussi. Libérateur, quelque part, même. Parce que s’ils ne comprennent vraiment pas en fait, qu’ils n’en savent rien vraiment de ce que c’est, alors la seule opinion qui compte vraiment, la seule aussi basée sur la profonde et sincère compréhension de ce qu’on vit vraiment, de ce qu’on pense vraiment, de ce qu’on est vraiment—c’est la nôtre.