11 décembre 2022

Des fois il y en a pas de bonne solution. Peut-être que c’est une de ces fois-là. Pis peut-être que même si ça paraît pas du tout, quelque part, c’est ok. Pis t’sais, je sais, je sais que c’est difficile de rester assis avec l’inconfortable, de rester dans l’impuissance de l’il n’a rien à y faire, c’est pas le fun, ça travaille par en dedans, ça ronge les os, mais peut-être que, quelque part, quand même, il y a quelque chose à aller chercher là-dedans. Quelque chose pour soi-même qui paraît pas, pourtant. T’sais, personnellement, j’ai l’impression qu’au travers de ces moments-là, j’ai gagné une forme de force tranquille, une solidité profonde, une genre de résilience, une capacité au faire face à ce qui est, sans besoin de détourner le regard. Rester assis avec l’inconfortable, le regarder, avec le temps et les moments perdre doucement le besoin qu’il disparaisse au plus vite ou de nécessairement l’accueillir totalement. Rester dans l’entre les deux, entre le rejet et l’acceptation, un genre d’endroit sans connotation, sans beau ou laid, sans victoire ou défaite, juste être là, à faire face à ce qui, de toute façon, est là.